lundi 11 février 2008

Que boire avec les entrées ?

Les entrées
- Asperges : un Muscat d’Alsace.
- Artichaut : un rosé sec d’Anjou.
- Avocat : des blancs secs (Graves, Quincy, Touraine), voire moelleux (demi-secs de Loire).
- Caviar : Corton-Charlemagne, Champagne, Pouilly-Fumé.
- Choucroute : Riesling ou Tokay d’Alsace.
- Escargots : un Bourgogne, rouge ou blanc.
- Foie gras : Champagne rosé ou grand millésime, assez vineux, Gewurztraminer et Tokay Vendanges tardives avec un foie d’oie alsacien, Barsac ou Sauternes avec un foie de canard du Sud-Ouest.
- Jambon de Parme ou de San Daniele : blancs secs (Pouilly-Fuissé) ; essayez aussi des blancs moelleux (Loire, Alsace).
- Œufs : des rouges légers (Beaujolais…), voire un Clairet de Bordeaux.
- Pâtes, sauce à la crème : blancs secs de Bourgogne ou des Graves.

Millesimes



- Pâtes, sauce tomate : un CDR-Villages.
- Pâtés et terrines : des vins assez solides comme un cru du Beaujolais (Juliénas, Morgon…), un Madiran, un Chinon, un Coteaux-du-Languedoc, un Moulis…
- Potages : un Champagne rosé, un Coteaux-d’Aix blanc ou des rouges frais.
- Quiche : un Tokay Pinot Gris jeune, des rouges légers (Beaujolais, Loire, Jura, Bergerac…) ou des demi-secs de Loire et du Sud-Ouest.
v Paella : un Bandol rouge, un Corbières ou un CDR-Villages. Sinon, les rosés, avec une priorité pour les plus parfumés comme ceux de Provence, du Languedoc ou un Clairet de Bordeaux.
- Saumon fumé : Pouilly-Fumé, Champagne.
- Terrines de légumes : vins blancs de Loire.

jeudi 7 février 2008

Érick de Sousa


Érick de Sousa (sur la photo, avec sa fille, Charlotte) symbolise l’explosion qualitative des meilleurs vignerons champenois de ces 20 dernières années, et c’est ce qui explique sa place dans notre Classement. Il exacerbe ce que l’on oublie parfois ici : la force du terroir, même si la science des assemblages est incontournable. Implanté au cœur de la Côte des blancs, son Champagne est issu des terroirs classés Grands Crus Blanc de blancs. Érick de Sousa a opté pour la fermentation malolactique afin de rendre les vins plus ronds et plus souples, et il passe son vin au froid pour garder toute la transparence à son Champagne. Il travaille en culture biologique sur ses 7 ha. “Cette pratique culturale vise à redonner à la vigne un équilibre naturel et à redynamiser la vie microbiologique du sol qui est la courroie de transmission des éléments du terroir à la vigne. Elle développe et renforce les défenses naturelles de la vigne et l’aide à exprimer son potentiel qualitatif maximal. Nous labourons donc les vignes à la charrue pour les désherber et aérer la terre. Nous élaborons notre propre compost, apportons à la vigne des préparations à base de minéraux, de plantes (ortie, camomille, pissenlit, valériane... ) et d’autres éléments naturels.” On excite donc ses papilles avec son Champagne Grand Cru cuvée des Caudalies 2002, issue d’un terroir exceptionnel classé Grand Cru, doublé à des vieilles vignes de plus de 40 ans (50 ans), 100% Chardonnay, d’une grande ampleur, avec beaucoup de matière et du gras grâce à sa vinification en fûts de chêne (15% de neufs), que nous avons particulièrement apprécié par sa complexité d’arômes et sa longueur en bouche, au nez de petits fruits (coins, citron), vineux et fin à la fois, charmeur, riche et complexe, d’une très grande élégance. Très beau Blanc de blancs Réserve brut, qui associe richesse aromatique et persistance en bouche, ample et dense, avec des connotations de fleurs blanches et de noisette caractéristiques. Le Grand Cru brut 96, avec des arômes de fruits secs et d’agrumes, est d’une grande harmonie, associant structure et nervosité, très savoureux comme la cuvée Caudalies rosé, rare et envoûtante. Son Champagne Grand Cru la Cuvée des Caudalies rosé est une grande réussite, de robe rose saumonée avec des reflets cuivrés, aux connotations de fruits frais (cassis, myrtille) et de pain brioché, de bouche intense avec une finale fraîche et persistante.

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mercredi 6 février 2008

Charles Audoin

Un domaine de 14 ha où Charles Audoin, assisté de son épouse, Françoise, œnologue de formation, et de leur fils Cyril, est un adepte de la vinification traditionnelle : ici, pas d’extraction intensive, et on préfère modérer le rendement de la vigne afin de bénéficier d’une concentration naturelle. Très beau Marsannay Clos du Roy rouge 2004, aux tanins soyeux et riches à la fois, un vin qui sent bon les fruits rouges et l’humus, classique, qu’il faut savoir attendre pour profiter de son potentiel. Le 2003, riche au nez, avec ces connotations subtiles de cerise, d’humus, associe puissance et distinction en bouche, charnu, bien élevé, aux tanins bien présents et savoureux à la fois. Le 2002 est intense au nez comme en bouche, riche en couleur comme en arômes (fruits à noyau, réglisse), et commence à s’ouvrir. Beau Marsannay Les Favières 2003, tout en bouche, bien parfumé (griotte, cannelle), aux tanins très équilibrés, à la fois puissant et souple, d’une belle finale, d’excellente garde. À leurs côtés, le Marsannay Les Longerois 2003, aux notes classiques de cassis et de sous-bois, aux tanins bien présents, ferme et dense, de bonne bouche. Très séduisant Marsannay blanc Au Champs Salomon 2004, au bouquet délicat, très parfumé, aux arômes de fleur d’acacia, légèrement épicé comme il se doit, associant finesse et rondeur au nez comme en bouche. Excellent Marsannay rosé, le tout bénéficiant d’un remarquable rapport qualité-prix.